Les sculptures
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15 items
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Statuette fragmentaire d’un jeune garçon.
De cette statuette à l’état fragmentaire ne sont conservés que le bas-ventre et les cuisses d’un personnage masculin. La tête, les bras et les jambes en-dessous des cuisses sont manquants. Les formes douces et non développées suggèrent qu’il s’agit d’un jeune garçon. À l’arrière de la sculpture, plusieurs traces de gradine sont visibles sur les cuisses grossièrement sculptées, ce qui fait supposer qu’elle était destinée à être vue de face. Le léger déhanché, les courbes et la précision des incisions font penser à une copie romaine d’un original hellénistique, d’inspiration praxitélienne. Le type iconographique du jeune garçon est particulièrement apprécié à l’époque romaine et jouit de plusieurs variantes dans les sculptures d’inspiration hellénistique du début du IIe siècle. Il n’est donc pas aisé d’identifier le personnage ici représenté : on connaît en effet plusieurs représentations du même type d’Éros , d’Heraklès enfant ou de jeunes garçons anonymes , notamment dans la collection Borghèse. Les traces visibles sur la hanche gauche pourraient être interprétées comme le carquois représentatif d’Éros, mais il n’y a pas suffisamment d’éléments pour l’affirmer ; il pourrait aussi s’agir d’un support statique à côté du personnage, d’un pan descendant d’un vêtement ou de n’importe quel autre attribut. -
Fragment de haut-relief
Tête en marbre en très mauvais état de conservation, légèrement penchée et la tête dotée d'un large bandeau ou coiffe. Personnage féminin (?) de difficile lecture. Signes de trépan bien visibles donnant de la profondeur au regard, aux oreilles et à la chevelure qui semble ondulée. -
Tête masculine en marbre
Tête en marbre d'un personnage masculin à la chevelure bouclée ; l'état de cosnservation très mauvais nuit à l'identification du personnage et à une description plus détaillée. -
Tête féminine coiffée d'un diadème
Tête féminine de petite taille présentant des manques au niveau de la base du nez, de la partie inférieure du visage et du cou. Les éléments restants du visage comprennent un front bas avec une arête nasale bien définie, des yeux petits et légèrement enfoncés dans les orbites avec des paupières en saillie, et des pupilles peintes sans incisions visibles. La tête est coiffée d'un diadème partiellement manquant sur le côté droit, orné de cinq trous ovales, et d'une coiffure avec une raie au milieu du front, des mèches ondulées descendant sur la nuque et un chignon ample. Les lobes des oreilles sont percés, suggérant une possible décoration avec des bijoux maintenant disparus. Les traits idéalisés rendent l'identification difficile, mais il est probable qu'il s'agisse d'une divinité, peut-être Artémis-Diane ou Héra-Junon. Les caractéristiques du visage pourraient être inspirées d'un membre de la famille impériale, mais le mauvais état de conservation ne permet pas une identification précise mais il pourrait s'agir d'Antonia Minor. -
Façade de sarcophage paléochrétien à thème pastoral
Le sarcophage, dont seule la face antérieure est conservée, appartient à la typologie des sarcophages dits « pastoraux », en raison de la récurrence du thème présent à divers endroits. Ce sarcophage appartient à la première phase des sarcophages à thème chrétien connus en Italie centrale, représentant des images bien attestées du répertoire païen sans référence directe et explicite au monde chrétien. La symbolique de l’image repose uniquement sur l’association entre l’iconographie du berger et le bon berger de l’Évangile. La signification de ce thème est accentuée par sa déclinaison sous plusieurs formes dans les différentes scènes. Au centre, la défunte occupe la place principale, vers laquelle convergent les regards des deux bergers situés aux extrémités du sarcophage. -
Tête féminine
Tête sculptée en marbre blanc qui présente un visage ovale aux traits harmonieux et un léger sourire esquissé. Les yeux sont arrondis, les sourcils nets et arqués, et les cheveux ondulés sont maintenus par un large bandeau noué sur le côté droit. Copie romaine d’original grec, qui appartiendrait peut-être au type « Sappho ». La fonction de ces sculptures du IIe siècle ap. J.-C. semble être avant tout décorative, sous forme de piliers hermaïques ou pour orner des jardins. L’origine du modèle, que l’on identifie aujourd’hui non plus comme un portrait de la poétesse de Lesbos mais comme une représentation d’Aphrodite, n’est pas clairement établie : il pourrait s’agir des sculptures du Ve siècle av. J.-C. d’Alcamène, Calamis ou peut-être de quelqu’un de l’entourage de Phidias, mais également d’une reprise classicisante hellénistique de la fin du IVe-début du IIIe siècle av. J.-C . -
Tête masculine en pépérin
Tête de dimensions supérieures à la normale, qui représente un personnage masculin jeune et glabre à l'épaisse chevelure aux mèches ondulées. Ce type de tête rejoint et enrichit un corpus bien connu mais relativement modeste de sculptures en pépérin de production romaine, datant du IIe siècle av. J.-C. . Une dizaine d’exemplaires tout au plus sont arrivés jusqu’à nous, provenant essentiellement de Rome et de ses alentours . Il s’agit d’une production bien définie faite dans des ateliers locaux, qui utilisent les matériaux et techniques de la sculpture italique, le tuf stuqué, avec un langage formel fortement influencé par le monde hellénistique. -
Buste féminin
Le buste est aujourd’hui privé de tête et le personnage ne peut être identifié. Il est possible de déterminer qu’il s’agit d’une femme, non seulement à cause de la rondeur du cou et de la poitrine mais surtout par le vêtement. La forme du drapé, relativement rigide et marquée par des profondes incisions, pourrait permettre de dater le buste à l’époque sévérienne. -
Torse masculin en rosso antico
Fragment de torse masculin, représenté de profil vers la droite, appartenant à un bas-relief ; seuls l’épaule et un pectoral sont conservés, manquent le cou, la tête et le reste du corps. La musculature du personnage, très développée, est rendue de manière plastique. -
Oscillum
Disque en marbre avec éléments décoratifs en relief sur une face et incisés de l’autre. Sur la face A, une paire de masques de théâtre est représentée de profil vers la droite. Sur la face B, une panthère marine est représentée au milieu des vagues, de profil vers la droite ; ici aussi le relief est à peine rendu par des incisions. Il s’agit d’un oscillum, un décor de jardin qui était suspendu, généralement entre les colonnes du péristyle dans les contextes domestiques ou les cours des théâtres. Le trou de suspension est ici bien conservé, bien qu’il ait subi des réparations, probablement d’époque, attestant d’une utilisation prolongée. -
Fût de candélabre
Fût d’un grand candélabre en marbre, fragmentaire : on distingue la partie supérieure d’un culot d’acanthe aux larges feuilles lisses aux bords légèrement ondulées, duquel sortent des tiges de lierre riches en feuilles et baies. Ce genre de production de type naturaliste, d’inspiration hellénistique et néo-attique, se retrouve pendant tout le début de l’époque impériale et perdure jusqu’au milieu du IIe siècle ap. J.-C. et particulièrement à l’époque d’Hadrien, où il jouit d’un succès particulier. -
Fragment de sarcophage
Fragment de bas-relief : on distingue deux mains posées sur un élément central que l’on peut identifier comme étant un panier à l’intérieur duquel sont disposés des éléments ronds de forme irrégulière, sans doute des fleurs et des fruits. Ce type de scène appartient à la plus grande catégorie des « paniers des Saisons », un motif iconographique qui rencontre un large succès dans la production de sarcophages en Italie centrale à partir de l’époque antonine et sévérienne, représentant l’abondance et la vie tout comme l’écoulement du temps à travers les Saisons. -
Fragment de sarcophage chrétien
Fragment de sarcophage en marbre avec couple d’époux chrétiens ; la femme, à droite, tient un rouleau (?) dans la main ; l’homme, dont la tête n’est pas conservée, tend la main droite en un geste de bénédiction. L’image du couple était vraisemblablement inscrite dans un cartouche de forme rectangulaire ; c’est ce que suggère l’arrière-plan lisse et vide ainsi que les bords supérieur et gauche d’un cadre rectangulaire. À l’extérieur du cadre, une bande ondulée permet d’affirmer que le sarcophage présentait sur sa surface un décor strigilé. -
Fragment de sarcophage
Fragment d’une face de sarcophage avec la tête et le buste d’Éros : on distingue l’aile gauche et une partie de l’aile droite, le torse nu et la bandoulière du carquois à l’épaule droite, le bras droit levé. Éros est représenté avec le torse de face mais la tête tournée vers la droite, laissant apercevoir les boucles de sa chevelure et une mèche recourbée sur le front. -
Fragment de sarcophage
Fragment appartenant à un sarcophage, soit une façade, soit un couvercle, sur lequel on peut voir la tête et une partie de l’aile d’un amour ailé.