Inventaires du mobilier

Les inventaires du mobilier de l’École française de Rome, datés des mandats de Geffroy et de Duchesne, constituent une source inestimable pour comprendre la place qu’occupait la collection d’antiques dans les salons, la loggia et la bibliothèque du palais Farnèse. Dès l’installation de l’institution en 1875, le palais Farnèse était devenu un lieu de rendez-vous des milieux mondain, savant et diplomatique de la Rome post-unitaire, et la présentation d’antiques devait participer pleinement aux exigences de représentation du lieu.

Les antiquités étaient en effet bien présentes au sein de l’établissement, dans les appartements du deuxième étage tout d’abord. Sous Geffroy, plusieurs vitrines abritaient les objets de la collection : les terres cuites des fouilles Fernique étaient exposées dans le Salon rouge, tandis qu’une plaque de sarcophage et des céramiques se trouvaient dans une chambre et dans la salle de la bibliothèque. De plus, deux consoles en bois noir avec des vases étrusques complétaient l’exposition.

En mai-juin 1919, sous le mandat de Louis Duchesne, dans la « Grande antichambre », on retrouvait la collection de terres cuites dans l’une des armoires, ainsi qu’une douzaine Douze vases antiques sur les armoires vitrées ». Le reste de la collection, comprenant trois amphores en terre cuite, deux dolia, un devant de sarcophage sculpté et un petit sarcophage en terre cuite, était exposé sur la loggia. D’autres terres cuites et petits marbres sont également mentionnés dans la catégorie de l’inventaire intitulée « Objets mobiles, transportables d’une pièce à l’autre ».

 

Couverture de l’Inventaire du mobilier de l’École française de Rome, 1919

 

Croquis de la main de Duchesne du deuxième étage du palais Farnèse, probablement de 1897. Archives de l'École française de Rome, 1919

 

Couverture de l’Inventaire du mobilier de l’École française de Rome, 1919