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256 items
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Plat (assemblage moderne)
Plat à la vasque profonde et au bord en surplomb, de facture moderne, peint en noir pour ressembler au bucchero nero étrusque. Le haut pied en trompette, à la tige marquée par une moulure, a été rapporté et appartient néanmoins à un vase antique en bucchero, probablement un calice. La partie supérieure de la tige a été limée afin de s’agencer sur le fond de la vasque et de faux sédiments ont été ajoutés sous la surface du pied. -
Olpé à figures noires sur fond blanc
Olpé à figures noires, au profil continu, à la panse amincie se rétrécissant progressivement jusqu’à l’embouchure ronde décorée sur la tranche extérieure d’un damier. L’unique anse double, constituée par la jonction de deux boudins d’argile, peinte en vernis noir et légèrement désaxée, présente deux apophyses latérales au niveau de l’attache supérieure. Sous l’anse, une palmette renversée d’où naissent des rinceaux végétaux terminés en boutons de lotus, au nombre de six. La zone de l’anse a conservé un fond blanc en grande partie évanescent sur le reste de la surface décorée du vase. Le pied en disque et la partie inférieure de la panse sont vernis. Sur le col, une guirlande de feuilles de lierre sur filet noir. La scène figurée se déploie sur toute la surface de la panse : deux satyres entourent une femme qui danse et joue des crotales, très probablement une ménade en transe extatique sous l’emprise de la mania dionysiaque. Quatre ceps ou branches de vignes stylisées apparaissent derrière la bacchante, animant la scène comme une présence muette du dieu du vin, de l’ivresse et des excès, qui abriterait et habiterait son thiase. Les deux satyres barbus, êtres hybrides à la fois chevalins et humains, sont aussi représentés en danseurs et musiciens, jouant des mêmes crotales que la ménade. Leurs barbes et leurs queues de cheval sont rehaussées de couleur rouge, tout comme certains plis du chiton de la ménade et le bandeau qui ceint sa tête : cette bigarrure qui se détachait du fond blanc devait apporter encore plus de vitalité à la composition. -
Coupe attique à vernis noir
Coupe attique en vernis noir (type A de Bloesch ), à profil continu, munie de deux anses horizontales de section ronde. La vasque hémisphérique, peu profonde mais assez large, a été remontée à partir de plusieurs fragments et présente au niveau d’une anse un grand coup de feu. Plusieurs manques ont été comblés par les restaurateurs du XIXe siècle. Le pied haut au large disque, à bord anguleux, est décoré d’un ressaut mouluré au contact avec la vasque. -
Amphore attique à figures noires
Grande amphore à figures noires, de production attique, munie d’anses circulaires de section ronde, dont la forme se caractérise par l’absence de démarcation nette entre le col et l’épaule (amphore à panse de type B). La surface du vase, entièrement vernis à l’exception des métopes figurées et du bas de la panse, décorée d’une frise d’arêtes rayonnantes, est assez abîmée. On note de nombreux éclats, rainures accidentelles et traces d’abrasions, probablement dues aux conditions d’enfouissement du vase et aux résurgences de sels contenus dans l’argile. L’anse droite a été recollée et le pied, mouluré, limé et comblé, est exogène. Le décor se développe sur les deux faces du vase dans des zones métopales soulignées dans leur partie supérieure, au niveau de la carène de l’épaule, de frises végétales de boutons de lotus (face A) et de boutons de lotus alternant avec des palmettes (face B). La face A présente la scène mythologique d’Héraclès affrontant le lion de Némée. Le héros, nu et barbu, maîtrise la terrifiante bête d’Argolide, gueule béante et œil grand ouvert, en l’étouffant d’une clef de bras. Au-devant d’Héraclès, un jeune homme nu est représenté le bras droit levé dans un signe d’épouvante : il s’agit sans doute de Ioalos, neveu et fidèle compagnon de route du héros. Deux figures drapées encadrent la scène, dirigées vers le groupe central. La face B présente une scène de combat de guerriers : de part et d’autre d’un cavalier dirigé vers la droite, quatre hoplites s’affrontent, vêtus de tuniques courtes, parés de jambières et de casques à cimiers dont les panaches les différencient. Les adversaires, groupés par deux, et desquels on ne voit qu’une partie des bustes et les calottes des casques, sont cachés derrière un grand bouclier rond. Sous le cheval, on distingue un guerrier à terre, dont le corps et le visage sont encore cachés par un grand bouclier et par les pattes arrière du cheval et la jambe tendue d’un des guerriers du groupe de gauche. Les épisèmes des boucliers étaient également décorés de rehauts blancs largement disparus, à l’instar des cnémides des guerriers. Le bouclier du groupe de gauche n’a conservé que les incisions d’une figure d’oiseau, peut-être un aigle ; celui de droite, proche d’une grande lacune, est effacé, mais on distingue la silhouette d’un vase (une hydrie ?). Le bouclier central du guerrier tombé à terre présente quant à lui un grand motif végétal aux feuilles lancéolées. -
Amphore corinthienne à figures noires
Amphore corinthienne à figures noires (type B de Payne ), de profil continu et fond annulaire évasé. Elle présente sur une face, dans la partie supérieure de la panse carénée, l’image isolée d’une protomé de cheval, dirigé vers la gauche, cabré et harnaché, et sur l’autre face un coq. Les deux animaux sont accompagnés dans le champ de rosettes, motifs décoratifs floraux que l’on retrouve agencés par trois au niveau du col du vase, entre quatre filets horizontaux groupés par deux. Le col, la crinière du cheval ainsi que le plumage et la crête du coq sont rehaussés de couleur rouge. Les zones des anses étaient entièrement vernies de noir, comme le pied conique et la zone de l’embouchure, à la lèvre plate légèrement évasée. L’embouchure et la partie supérieure du col sont également soulignées par une série de filets parallèles en peinture rouge. Après une plage vernie sous la zone figurée, le bas de la panse est décoré d’une frise continue de rayons imbriqués en vernis noir sur l’argile réservée. La panse présente des zones de déformation et, sous le panneau au cheval, deux petites perforations circulaires, intentionnelles ou non. -
Coupe attique à figures rouges
Coupe à figures rouges (type B de Bloesch ), à courbe continue, à la vasque plate et peu profonde et au pied haut à tige mince, agrémenté sur le dessus d’un fin ressaut. La coupe présente près de la lèvre les traces d’une réparation antique à l’aide d’agrafes métalliques. Certaines parties manquantes de la vasque et du pied ont été restaurées au XIXe siècle. L’extérieur de la vasque déploie sur chaque face une scène similaire d’éducation musicale où un précepteur, barbu et s’appuyant sur un bâton, enseigne à deux éphèbes assis sur des sièges en bois, les bras enserrés dans leurs manteaux. La nature de l’apprentissage est indiquée par les objets suspendus dans le champ de l’image : un barbiton vu de face et un petit sac tissé rigide contenant des osselets, appelé phormiskos . Sous chaque anse se déploie une palmette à sept pétales insérée dans un rinceau végétal. Le médaillon de la vasque, entouré d’une frise de méandres joints, montre un éphèbe drapé, la tête ceinte d’un bandeau, qui s’appuie en équilibre sur un bâton. S’agit-il d’un jeu visuel pour introduire au buveur un des effets de l’ivresse ? Un autre élément rappelle le thème musical de l’iconographie : l’étui à aulos en peau mouchetée de lynx (nommé sybinê chez Aristophane) suspendu dans le champ à gauche, sur lequel est accrochée une petite boîte servant à ranger les anches des doubles flûtes. -
Amphore attique à figures noires
Amphore à col cylindrique, à parois légèrement concaves, surmonté d’une embouchure évasée entièrement vernie, à tranche externe bombée et tranche supérieure plate. De nombreux fragments manquant au niveau de l’épaule et de la panse du vase ont été réintégrés par une restauration assez grossière. Le col et l’épaule sont joints par deux anses plastiques trifides. Le col est décoré entre deux filets noirs d’une frise de trois palmettes reliées entre elles par leurs tiges végétales formant des volutes, la palmette centrale étant renversée. La partie supérieure de l’épaule carénée présente une frise de languettes noires sur chaque face, sous un fin anneau plastique situé à la jonction avec le col. Dans le bas de la panse, deux zones décoratives se succèdent : une frise de boutons de lotus reliés entre eux par des arceaux, entre deux filets noirs, puis une zone de longues arêtes avant le pied en disque évasé dont la tranche et la surface de pose sont réservées. Le pied, recollé, n’appartient peut-être pas au vase. Une face du vase illustre une rencontre divine : Dionysos tient le canthare, vêtu d’une nébride (peau de cervidé) et entouré de pampres de vigne, puis Apollon citharède au centre de l’image fait face à la déesse Athéna armée de son casque, de sa lance et d’un bouclier à l’épisème orné d’une caisse de char. Entre les deux dieux olympiens, sous la caisse de la cithare, on perçoit la partie inférieure de l’épiporpéma, un tissu utilisé pour essuyer l’instrument . Sur la panse, les anses sont décorées d’un motif végétal formé par trois fleurs de lotus et quatre palmettes naissant de rinceaux végétaux, qui se rejoignent en un losange pointé. L’autre face du vase représente une scène de combat entre deux hommes barbus et dénudés, celui de gauche, debout et s’apprêtant à frapper du poing son adversaire, celui de droite en position défensive, tombé genou au sol, à la longue barbe. Portant son bras droit en avant pour se protéger, il est également coiffé d’un casque dont on distingue la forme d’un grand cimier. Le groupe est entouré de deux figures féminines drapées qui assistent à l’affrontement, mains tendues en signe d’affliction ou d’encouragements. Celle de gauche porte à son visage une fleur ou un oiseau. -
Pied de coupe attique à figures noires
Pied bas de coupe attique à figures noires, de section concave, souligné dans sa partie supérieure par un anneau mouluré. La surface du pied est décorée d’une frise de fines arêtes rayonnantes allongées, pointes vers le bas, alternant arêtes entièrement vernies et arêtes dessinées avec le seul trait de contour du motif. De la vasque de la coupe n’est préservé que le tondo orné d’un gorgoneion : la face de la Gorgone, frontale, présente les éléments corporels caractéristiques de l’hybride dans la production attique à figures noires des dernières décennies du VIe siècle avant J.-C. : yeux grands ouverts et bouche béante à la langue pendante, nez aplati et crinière léonins, dentition peinte en blanc avec crocs de sangliers, aujourd’hui presque effacée. Les rehauts rouges ont été employés pour souligner la langue, le renflement du nez, la pupille des yeux ainsi que les mèches, en alternance, de la crinière. La créature prodigieuse, face de terreur et d’épouvante, se révélait au buveur lorsque le vin contenu dans la coupe était consommé ; l’utilisateur de la coupe était ainsi confronté à la vision de cette déroutante – et dangereuse – image, reflet en miroir de l’état d’« entre-deux » provoqué par l’ivresse . -
Cratère attique à colonnettes à figures noires
Cratère à figures noires dit « à colonnettes ». La tranche externe de l’embouchure, en biseau, est décorée d’une guirlande de feuilles de lierre sur filet noir. La lèvre supérieure plate est décorée de deux groupes identiques en silhouette, deux lions attaquant un sanglier, et au niveau de la surface carrée des anses de deux palmettes soulignées par des volutes en forme de lyre. Le col est entièrement verni en noir, comme les anses du vase, la partie inférieure de la panse (fragmentaire par endroits et restaurée) et l’extérieur du pied en disque évasé dont la tranche et la surface de pose sont réservées. La partie inférieure de la panse présente une frise continue de longues arêtes. Les traces de lime et l’observation de l’intérieur de la vasque indiquent que le pied a été rapporté et n’appartient peut-être pas au vase. Le décor en figures noires de la panse se déploie sur les deux faces du vase, souligné à la jonction entre le col et l’épaule par une frise de languettes. La zone figurée de l’une des faces du vase, flanquée de part et d’autre d’une guirlande de feuilles de lierre sur filet noir, illustre un quadrige représenté frontalement qui est monté par un aurige dont on aperçoit deux lances dans le dos. Selon une formule adoptée dans la céramique attique à figures noires des dernières décennies du VIe siècle, les quatre chevaux sont représentés poitrails de face et têtes de profil dans une position symétrique : les deux centraux se font face tandis que les deux autres ont leurs têtes dirigées vers l’extérieur. La caisse du char, rehaussée de couleur blanche, est visible entre les deux chevaux du centre. Deux hoplites en pied dirigés vers la gauche sont représentés de part et d’autre du quadrige. Celui de droite, au panache du casque souligné d’une bande pourpre, porte un bouclier à l’épisème au décor de trois cercles (ou sphères) blancs. Le guerrier de gauche, la tête ceinte d’un bandeau rouge, présente quant à lui sur son bouclier une ancre peinte en blanc. On retrouve ces deux mêmes hoplites sur l’autre face du cratère : un départ de guerriers où ces derniers sont accompagnés de deux hommes drapés qui s’appuient sur leurs lances et dont la tête est ceinte d’un bandeau. -
Tasse bi-ansée à vernis noir
Tasse à vernis noir, aux anses en anneau positionnées à la verticale. La lèvre légèrement évasée est décorée par deux fines striures horizontales et parallèles. La partie inférieure du vase, à partir des trois-quarts de la vasque, est réservée à l’exception de deux filets. Le pied verni est marqué par une série de moulure. -
Canthare à vernis noir
Canthare à vernis noir et panse carénée décorée de godrons ; la lèvre présente un rebord externe de section plate, légèrement concave, et le pied tronconique est mouluré. Les anses bifides du vase, dont la hauteur n’est pas supérieure à la lèvre, sont ornées d’un noeud, l’un d’eux étant fragmentaire. Sur les deux faces du col, un décor de motifs en peinture blanche et jaune : sur l’une une branche de laurier, sur l’autre une frise végétale de feuilles de lierre ou de vigne. -
Coupe-skyphos à venir noir
Coupe-skyphos à vernis noir. Anses verticales fragmentaires et pied annulaire réservé. Sur l’extérieur de la vasque le décor est peint en blanc : sur une face, une frise incisée d’oves ramassés dirigés vers le bas, deux filets puis un décor effacé de guirlande de feuilles et de pampres de vigne en alternance ; sur l’autre face, les restes d’une frise végétale dans la partie haute de la vasque. -
Oenochoé à vernis noir
Oenochoé à embouchure trilobée, entièrement vernie à l’exception du bas de la panse et du fond qui présente un pied annulaire plat souligné d’un filet brun. -
Équidé
Statuette fragmentaire modelée représentant un cheval, debout sur ses quatre jambes. L’animal est anatomiquement bien reproduit : naseaux perforés, yeux et toupet incisés, oreilles, crinière, croupe et anus représenté par une perforation. -
Femme drapée et voilée
Statuette exécutée au moule simple, creuse, fermée au revers par une plaquette modelée puis lissée, reposant sur une base quadrangulaire. La femme est debout en hanchement ; elle est vêtue d’un chiton marqué à la taille par une ceinture et d’un himation qui recouvre sa tête, qui forme au-devant un grand pli retenu par la main droite et laisse entrevoir dans la partie inférieure de la terre cuite les plis du chiton et les pieds. Le bras gauche, posé sur sa hanche, est enserré dans l’himation. Le visage, aux formes pleines, est encadré par une coiffure courte à raie médiane qui recouvre les oreilles. -
Glaux-skyphos attique à figures rouges
Skyphos attique à figures rouges de type glaux, ou owl-skyphoi. La vasque est décorée sur les deux faces, identiques, d’un décor animalier et floral : une chouette de profil vers la gauche, tête vue de face, flanquée de rameaux d’olivier. -
Tête féminine
Tête exécutée au moule simple, creuse, fermée au revers par une plaquette modelée puis lissée. Le visage, au front haut, aux joues pleines et à la bouche courte, est encadré par une coiffure aux mèches en deux masses symétriques qui forment une courbe au niveau du front et tombent lourdement jusqu’au cou. On note la présence d’un collier de grosses perles représenté à la base du cou. -
Situle miniature à vernis noir
Situle à vernis noir dont le bec verseur prend la forme d’une protomè de lion en relief. L’anse et la lèvre sont soulignées par une série de rainures parallèles. -
Tête masculine
Fragment de visage, exécuté au moule, qui appartient sans doute à une statue de plus grande dimension. La tête conserve la partie droite du visage, entouré par une chevelure en mèches ondulées, qui présente un nez large et droit, des arcades et des yeux tombants. La carnation du visage est partiellement conservée, de couleur rouge apposée sur une couche de préparation blanche. -
Plat à figures rouges dit de « Genucilia »
Plat à lèvre droite et débordante dont la vasque peu profonde était initialement posée sur un pied haut, désormais manquant. La tranche de la vasque est peinte en vernis noir. La vasque est décorée selon la technique des figures rouges : le médaillon présente une tête de femme vue de profil vers la gauche, coiffée d’un diadème et du cécryphale (ou sakkos), parée d’un collier de perles et d’une boucle d’oreille. Sur le pourtour intérieur du plat, une frise continue de six postes. -
Bovin
Statuette modelée représentant un taureau debout sur ses quatre jambes qui sont dissociées. Entre les jambes arrière et sous l’abdomen, deux protubérances désignent les organes sexuels (scrotum et pénis). On distingue nettement la tête au mufle aplati, les cornes, les oreilles et le fanon de l’animal, la forme caractéristique des jambes et des pieds, ainsi que la queue remontée sur le dos. Les paupières et les yeux sont rendus par l’incision. -
Homme drapé
Relief exécuté au moule simple, lissé au revers. Il représente un homme à demi vêtu, au canon élancé, la jambe droite en avant, la main droite posée sur la hanche, en contrapposto, debout sur une base. Il s’appuie sur un bâton serpentant. Son manteau couvre son épaule gauche, laissant dévoilés le torse, le bras droit et les pieds. -
Homme nu
Relief exécuté au moule simple, lissé au revers, l’arrière-plan ayant été détouré sur la partie sommitale de la tête et le long des bras. Il représente un homme nu et élancé, vu de face et en contrapposto, au canon lysipéen, la tête légèrement penchée vers la droite, les bras tendus le long du corps. La main droite touche le museau d’un chien représenté assis derrière la jambe droite. -
Statuette fragmentaire d’un jeune garçon.
De cette statuette à l’état fragmentaire ne sont conservés que le bas-ventre et les cuisses d’un personnage masculin. La tête, les bras et les jambes en-dessous des cuisses sont manquants. Les formes douces et non développées suggèrent qu’il s’agit d’un jeune garçon. À l’arrière de la sculpture, plusieurs traces de gradine sont visibles sur les cuisses grossièrement sculptées, ce qui fait supposer qu’elle était destinée à être vue de face. Le léger déhanché, les courbes et la précision des incisions font penser à une copie romaine d’un original hellénistique, d’inspiration praxitélienne. Le type iconographique du jeune garçon est particulièrement apprécié à l’époque romaine et jouit de plusieurs variantes dans les sculptures d’inspiration hellénistique du début du IIe siècle. Il n’est donc pas aisé d’identifier le personnage ici représenté : on connaît en effet plusieurs représentations du même type d’Éros , d’Heraklès enfant ou de jeunes garçons anonymes , notamment dans la collection Borghèse. Les traces visibles sur la hanche gauche pourraient être interprétées comme le carquois représentatif d’Éros, mais il n’y a pas suffisamment d’éléments pour l’affirmer ; il pourrait aussi s’agir d’un support statique à côté du personnage, d’un pan descendant d’un vêtement ou de n’importe quel autre attribut. -
Fragment de bas-relief étrusque en terre cuite
Fragment de bas-relief en terre cuite se détachant d’une plaque, laissée lisse au revers. Il représente le corps, coupé au niveau du torse et des genoux, d’un petit satyre en torsion, au canon juvénile et charnu, représenté nu, la jambe droite avancée. Derrière la figure se déploient sur le fond de la plaque les plis d’un drapé appartenant peut-être à une autre figure.