Terre cuite anatomique mastoïde, modelée et creuse, de forme hémisphérique, coupée dans la partie inférieure et surmontée d’une protubérance circulaire formant le mamelon. Sur le fond, une perforation servait de trou d’évent.
Strigile en bronze de production étrusque, conservé en trois morceaux jointifs. La lame (ligula en latin) incurvée, d’une surface d’environ 20 cm, est décorée sur sa surface extérieure de deux rainures. L’attache du manche (capurus) est cordiforme.
Aryballe piriforme, au goulot en disque plat et à la petite anse verticale de section rectangulaire. L’épaule présente une zone de languettes brunes et la panse est décorée de quatre registres de motifs incisés d’arcs de cercles imbriqués formant un ocelle. Chaque motif d’écaille présente en son centre une goutte surpeinte de couleur rouge-violette ou blanc. La partie inférieure de la panse, effilée, est soulignée d’un filet entre deux bandes laissées en réservé, couleur de l’argile, tandis que le pied est verni. Le goulot en disque est décoré d’une série de courts traits radiés.
Le sarcophage, dont seule la face antérieure est conservée, appartient à la typologie des sarcophages dits « pastoraux », en raison de la récurrence du thème présent à divers endroits. Ce sarcophage appartient à la première phase des sarcophages à thème chrétien connus en Italie centrale, représentant des images bien attestées du répertoire païen sans référence directe et explicite au monde chrétien. La symbolique de l’image repose uniquement sur l’association entre l’iconographie du berger et le bon berger de l’Évangile. La signification de ce thème est accentuée par sa déclinaison sous plusieurs formes dans les différentes scènes. Au centre, la défunte occupe la place principale, vers laquelle convergent les regards des deux bergers situés aux extrémités du sarcophage.
Tête sculptée en marbre blanc qui présente un visage ovale aux traits harmonieux et un léger sourire esquissé. Les yeux sont arrondis, les sourcils nets et arqués, et les cheveux ondulés sont maintenus par un large bandeau noué sur le côté droit. Copie romaine d’original grec, qui appartiendrait peut-être au type « Sappho ». La fonction de ces sculptures du IIe siècle ap. J.-C. semble être avant tout décorative, sous forme de piliers hermaïques ou pour orner des jardins. L’origine du modèle, que l’on identifie aujourd’hui non plus comme un portrait de la poétesse de Lesbos mais comme une représentation d’Aphrodite, n’est pas clairement établie : il pourrait s’agir des sculptures du Ve siècle av. J.-C. d’Alcamène, Calamis ou peut-être de quelqu’un de l’entourage de Phidias, mais également d’une reprise classicisante hellénistique de la fin du IVe-début du IIIe siècle av. J.-C .
Tête de dimensions supérieures à la normale, qui représente un personnage masculin jeune et glabre à l'épaisse chevelure aux mèches ondulées. Ce type de tête rejoint et enrichit un corpus bien connu mais relativement modeste de sculptures en pépérin de production romaine, datant du IIe siècle av. J.-C. . Une dizaine d’exemplaires tout au plus sont arrivés jusqu’à nous, provenant essentiellement de Rome et de ses alentours . Il s’agit d’une production bien définie faite dans des ateliers locaux, qui utilisent les matériaux et techniques de la sculpture italique, le tuf stuqué, avec un langage formel fortement influencé par le monde hellénistique.
Le buste est aujourd’hui privé de tête et le personnage ne peut être identifié. Il est possible de déterminer qu’il s’agit d’une femme, non seulement à cause de la rondeur du cou et de la poitrine mais surtout par le vêtement. La forme du drapé, relativement rigide et marquée par des profondes incisions, pourrait permettre de dater le buste à l’époque sévérienne.
Fragment de torse masculin, représenté de profil vers la droite, appartenant à un bas-relief ; seuls l’épaule et un pectoral sont conservés, manquent le cou, la tête et le reste du corps. La musculature du personnage, très développée, est rendue de manière plastique.
Disque en marbre avec éléments décoratifs en relief sur une face et incisés de l’autre. Sur la face A, une paire de masques de théâtre est représentée de profil vers la droite. Sur la face B, une panthère marine est représentée au milieu des vagues, de profil vers la droite ; ici aussi le relief est à peine rendu par des incisions. Il s’agit d’un oscillum, un décor de jardin qui était suspendu, généralement entre les colonnes du péristyle dans les contextes domestiques ou les cours des théâtres. Le trou de suspension est ici bien conservé, bien qu’il ait subi des réparations, probablement d’époque, attestant d’une utilisation prolongée.
Fût d’un grand candélabre en marbre, fragmentaire : on distingue la partie supérieure d’un culot d’acanthe aux larges feuilles lisses aux bords légèrement ondulées, duquel sortent des tiges de lierre riches en feuilles et baies. Ce genre de production de type naturaliste, d’inspiration hellénistique et néo-attique, se retrouve pendant tout le début de l’époque impériale et perdure jusqu’au milieu du IIe siècle ap. J.-C. et particulièrement à l’époque d’Hadrien, où il jouit d’un succès particulier.
Fragment de bas-relief : on distingue deux mains posées sur un élément central que l’on peut identifier comme étant un panier à l’intérieur duquel sont disposés des éléments ronds de forme irrégulière, sans doute des fleurs et des fruits. Ce type de scène appartient à la plus grande catégorie des « paniers des Saisons », un motif iconographique qui rencontre un large succès dans la production de sarcophages en Italie centrale à partir de l’époque antonine et sévérienne, représentant l’abondance et la vie tout comme l’écoulement du temps à travers les Saisons.
Fragment de sarcophage en marbre avec couple d’époux chrétiens ; la femme, à droite, tient un rouleau (?) dans la main ; l’homme, dont la tête n’est pas conservée, tend la main droite en un geste de bénédiction. L’image du couple était vraisemblablement inscrite dans un cartouche de forme rectangulaire ; c’est ce que suggère l’arrière-plan lisse et vide ainsi que les bords supérieur et gauche d’un cadre rectangulaire. À l’extérieur du cadre, une bande ondulée permet d’affirmer que le sarcophage présentait sur sa surface un décor strigilé.
Fragment d’une face de sarcophage avec la tête et le buste d’Éros : on distingue l’aile gauche et une partie de l’aile droite, le torse nu et la bandoulière du carquois à l’épaule droite, le bras droit levé. Éros est représenté avec le torse de face mais la tête tournée vers la droite, laissant apercevoir les boucles de sa chevelure et une mèche recourbée sur le front.
Poignée en bouton simple et décor imprimé tout autour : on distingue une couronne de feuilles en pointe, peut-être du laurier. Argile à pâte claire, grossièrement épurée avec de nombreuses inclusions.
Petite amphore fragmentaire conservant le col, une des deux anses, l’épaule et une partie de la panse ; le fond est manquant. Argile rouge-orangée épurée.
Petit vase piriforme. La fonction de ce type de vase sans pied à la forme particulière est sujette à discussion. Tantôt interprétés comme bouchons d’amphore, tantôt comme matériaux de construction des voûtes, ces objets ont aussi pu être identifiés comme servant d’unguentarii, lampes ou de gobelets pour le lancer de dés. Argile claire, légèrement rosâtre, épurée avec quelques inclusions de grains de mica.