Deux calques identiques avec scène de sacrifice de taureau devant un temple hexastyle décoré de guirlandes sur le fronton et au faîte. L’officiant du sacrifice, togatus velato capite, tient une patère sur un petit autel orné de guirlandes ; il est accompagné à gauche d’un victimarius à tunique courte, égorgeant le taureau et d’un esclave en tunique courte tenant une cruche sur la droite ; sur les côtés, on distingue les inscriptions S C et DIVO AVG de part et d’autre de la scène. Ce type peut être identifié au sesterce RIC I 44 de l’époque de Caligula.
Deux calques, un droit et un revers, appartenant probablement à la même monnaie : le sesterce RIC I 55 de l’époque de Tibère. Au droit, on peut lire les abréviations SC (Senatus consulte) et, au centre, la légende mentionne TI CAES AVG DIVI AVG F PM TRIB POT XXXVI, qui peut être développé en Ti(berius) Caes(ar) Aug(ustus) Divi Aug(usti) f(ilius) P(ontifex) M(aximus) Trib(unicia) pot(estate) XXXVI (Tibère César Auguste, fils du divin Auguste, pontife maxime, ayant reçu la puissance tribunicienne pour la 35e fois). Au revers, on distingue un temple hexastyle avec deux corps de bâti latéraux ; le faîte du toit est décoré de statues debout (la triade capitoline encadrée par deux victoires) ; à l’intérieur de la cella du temple, l’image de la divinité est représentée assise ; au pied de l’escalier frontal, deux statues masculines debout sont disposées sur de hauts socles. La scène a été identifiée comme représentant le temple de la Concorde à Rome, restauré par Tibère.
Douze fragments d’enduits peints d’époque romaine sont conservés. Recouverts encore de terre au moment de l’étude, ils proviennent vraisemblablement d’un contexte de fouille cohérent, comme semble le suggérer l’homogénéité stylistique et chronologique des fragments, que l’on peut dater entre le Ier siècle avant et le Ier siècle après J.-C. Plusieurs décors sont représentés, laissant supposer que ces fragments proviennent de couches de remblai. Ils peuvent toutefois être subdivisés en trois groupes distincts.
Deux fragments d’une mosaïque d’excellente facture en tessellatum blanc avec un semis de tesselles noires éparses de plus grandes dimensions ; les tesselles blanches, de très petites dimensions (de 0,5-0,6 cm de côté et d’une épaisseur de 0,4 cm), sont parfaitement disposées pour créer une surface lisse, enfoncée dans un statumen blanchâtre de 0,6 cm, riche en grains de marbre et travertin et un rudus rougeâtre avec pouzzolane rouge grossière et pyroxènes. Ces éléments invitent à proposer une datation relativement haute, que l’on pourrait situer à l’époque augustéenne (fin Ier siècle av. J.-C.-début Ier siècle ap. J.-C.).